Detroit.

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Detroit.

2h23.
US.
RĂ©alisatrice : Kathryn Bigelow.

SN : 11 Octobre 2o17.
Vu en salle le Mardi 17 Octobre 2o17, VF (Shame!).

🔎 1967, Émeutes de Détroit.


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Avant toute chose, il faut savoir que je découvrais un très vieux Gaumont. Pendant toute la séance, je suis restée perturbée par la disposition de la salle, par le fait d’avoir mélangé les horaires VF et VOST, par une envie de pisser problématique (C’est l’histoiiiire de la viiiiie.), et par la grosse tête désapprobatrice devant moi. Y’en a qui sont pas aidés hein.

Tout ça pour dire que je n’étais pas dans des conditions optimales, et je suis convaincue d’être passée à côté de quelque chose.

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DĂ©troit est un huis clos vertigineux par sa prise de vue et sa mise en scène. Kathryn Bigelow tourne de manière Ă  nous embarquer sur son Ă©paule, ou plutĂ´t sur celle de ses acteurs. T’es lĂ , t’es avec eux, et ouais t’es mal. Le mouvement insufflĂ© nous happe, et on se retrouve au beau milieu d’une marĂ©e d’une violence sans concession.

Cette violence est inévitable. Et elle n’est pas seulement visuelle, elle est aussi révélatrice. Il est évidemment question de racisme, mais aussi de position politique et comportement social.

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Les images parlent d’elles-même, vraiment. C’en est à un point où l’on pense assister à une reconstitution. Elle donne envie de gueuler, de foncer dans le tas, mais elle est surtout éprouvante. Et je pense que c’est aussi pour cette raison qu’il est vraiment nécessaire d’être dans le bain. Maggle, tu peux pas mater ce film juste en passant, t’as pas le droit.

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Detroit se divise en trois parties : Une mise en place, les événements à l’hôtel, et le procès.

Peut être est-ce moi, mais j’ai trouvé que la première partie était un peu trop brouillon. Divers événements se passent un peu partout, on découvre des personnages qui, on le sait, finiront par converger les uns vers les autres. Mais tout en sachant cela, j’ai eu un peu de mal. Trop de mouvements, trop de monde. Il était temps que les routes se croisent.

A contrario, la seconde séquence est le coeur de l’action, et elle nous met à l’épreuve.

 

Je ne m’étais pas renseigné sur le casting, mais il s’avère qu’il est est truffé de clins d’oeil, avec des visages que je ne m’attendais pas à croiser là. J’ai dû me détacher pour mettre le pied à l’étrier.

Bref, un film nécessaire, mais j’étais pas prête.

Il ne me restera plus qu’Ă  le revoir, en VOST ce coup-ci.


Bergamout
Mardi 7 Novembre 2o17.
Catégorie « Septième Art ».

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